Comment faire une lettre de motivation enfin originale ? [7/30]
Bienvenue dans cette septième vidéo de mon défi 30 jours, je suis Jeff Carlotti et cette vidéo concerne le blog Ma carrière en main.
Aujourd’hui nous allons voir, mes chers chercheurs astucieux, comment rédiger des lettres de motivation qui sortent du lot tout en y prenant du plaisir, parce que c’est le but.
C’est une technique que j’ai découvert dans le livre d’Olivier Warrot, qui est disponible en résumé sur mon site internet de Ma carrière en main et je vous invite à la consulter à la fin de cette vidéo pour en savoir plus si vous le souhaitez.
La technique ultime d’Olivier Warrot est : prendre l’offre l’emploi, lire les besoins, sélectionner dans les besoins 3 éléments dont vous êtes la réponse. Typiquement imaginez que je sois un ingénieur généraliste qui a une spécialisation dans l’automobile, ce qui est le cas, si l’offre d’emploi demande ce type de profil là, vous prenez ce besoin et vous le transformez sous forme de question. Précisément ce serait : « Vous recherchez un ingénieur généraliste spécialisé dans l’automobile ?« . La question éveille un petit peu l’attention du recruteur et dans la réponse ce que je vous propose c’est de la structurer de cette manière-là. D’abord on rentre dans le vif du sujet et ça c’est la technique de Nicole Licciardi, qui est coach en communication : « C’était où, c’était quand ? ». En 2013 chez Toyota à l’usine de Valenciennes, etc. On rentre ainsi dans le vif du sujet, on ne tourne pas autour du pot, c’est direct, le recruteur n’a pas de temps à perdre.
Par la suite je vous propose de répondre de cette manière-là, de balancer le contexte, quelque part c’est la situation que connaît l’entreprise, donc Toyota a connu l’augmentation de la demande client. Elle a dû augmenter sa production, son nombre de voitures produites et le problème c’est que plus on produit, plus on fait de mauvaises pièces et ça a un coup financier parce qu’elles sont valorisées comptablement. Ok pour le contexte !
Ensuite vous parlez de pourquoi le poste a été créé. Eh bien, vu qu’on avait ces coûts de rebuts, de pièces défectueuses qui augmentaient, il fallait un ingénieur qui se penche dessus pour réduire ces coûts-là et éviter qu’ils n’augmentent en même temps que la production de voitures.
Troisième étape, et vous avez le droit de revoir cette vidéo pour noter les détails mais d’abord écoutez là une première fois pour être dans le bain, troisième étape donc ce sont les actions réalisées. Avec les opérateurs, nous avons co-construit un indicateur, une grande feuille A0 avec une porte dessinée dessus et les opérateurs venaient faire des croix rouges quand ils trouvaient des défauts, au bout de deux semaines on a vu que le principal, c’est à dire qui revenait le plus souvent, était situé dans l’angle supérieur gauche, on a donc su où regarder dans la machine pour résoudre le problème. C’était les bandes d’un convoyeur qui étaient distendues. Voilà pour les actions !
Pour les résultats, si possible chiffrés, voyez la vidéo sur le CV si vous ne l’avez pas encore vu et typiquement grâce à cette opération là, on a fait gagné 25 000 € par an à l’usine. C’est le gain estimé parce que si vous mettez les résultats chiffrés, ça marque l’esprit du recruteur qui aura ainsi des éléments pour communiquer en interne. Il pourra ainsi dire : « J’ai vu un jeune ingénieur qui a fait gagner 25 000 € etc. Il faut qu’on le prenne. » Il pourra faire votre promotion en interne et lui se faire « bien voir » parce qu’il aura trouvé la perle rare.
Donc voilà, si vous ne pouvez pas mettre des résultats chiffrés, mettez des résultats qualitatifs par exemple : J’ai créé chez Toyota un fichier sous Excel, un formulaire de déclaration des rebuts. Dès que l’opérateur trouvait un rebut, il remplissait un formulaire ergonomique et ça l’envoyait dans le système d’information de l’entreprise.
Vous pouvez toujours utiliser des résultats concrets mais qui ne soit pas forcément valorisé en termes de nombres, de pourcentages, d’euros, etc. vous pouvez avoir un rapport, un fichier Excel, etc. Quelque chose de palpable qu’on arrive bien à visualiser.
Vous pouvez faire 3 questions-réponses dont le but est de rappeler au recruteur quel est son besoin et montrer quelque part que vous y répondez et vous y répondez en donnant l’exemple.
Ce qui est génial dans ce cas là, c’est que vous ne dites pas que vous avez les compétences requises. Vous laissez le recruteur déduire que vous les avez et çà c’est super puissant.
Cet exemple peut répondre à d’autres besoins qu’il n’a pas formalisés mais qu’il a en tête, donc vous faites d’une pierre plusieurs coups, c’est génial !
Je vous invite à mettre ça en pratique, à tester.
Dans les commentaires vous me dites ce que vous en pensez et si vous voulez recevoir les autres astuces dans le cadre de mon défi 30 jours. Je vous invite à cliquer sur la petite vignette qui vient d’apparaître pour vous abonner à ma chaîne Youtube et si vous voulez avoir de la méthodologie plus poussée inscrivez-vous à ma newsletter juste en dessous de la vidéo, j’ai mis un lien, ainsi vous serez au courant de toutes les publications de méthodologies pures et dures.
Merci de m’avoir écouté et je vous dis à demain pour une nouvelle vidéo.
Je suis totalement d’accord, le fait d’être factuel, d’utiliser le storytelling, permet vraiment de marquer l’esprit de notre interlocuteur et de se démarquer de ses concurrents !
Il y a une expérience très intéressante présentée lors d’une conférence TED qui devrait t’intéresser : https://youtu.be/Q3_MYEd3DHg