✨ Comment trouver sa voie professionnelle ? – Interview Mélissa Normandin Roberge !
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La retranscription texte est à venir 😉. En attendant les chercheurs astucieux, voici les liens pour en savoir plus sur Mélissa :
– https://melissanormandinroberge.com
– https://www.facebook.com/melissanormandinroberge
– https://www.instagram.com/melissanormandinroberge
– https://www.youtube.com/channel/UC-jsvRpRENJwgn8AgJ0uuHw
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-Jeff Carlotti : Bonjour Mélissa !
-Mélissa Normandin Roberge : Bonjour, ça va bien ?
-Jeff Carlotti : Écoute, impeccable ! Alors, Mélissa, pour les auditeurs qui regardent cette vidéo, je t’avais rencontré lors d’une conférence, où tu m’avais impressionné par le fait d’oser affirmer qui l’on est, et oser faire un métier qui nous fait plaisir, qui nous enthousiasme !
-Mélissa Normandin Roberge : Est-ce que cela a été ça ta première réaction ou bien plutôt : « mais qu’est-ce que c’est » !
-Jeff Carlotti : Non, car en fait, je kiffe les contrastes !
-Mélissa Normandin Roberge : Ah, d’accord !
-Jeff Carlotti : Ce que tu fais, ton style, me parle complètement, je n’ai donc pas été surpris, pardon, si, j’ai été surpris par le hochet !
-Mélissa Normandin Roberge : Oui, d’accord, je vois de quoi tu parles.
-Jeff Carlotti : Par contre, te voir débarquer en robe de mariée devant 1200 personnes, j’ai trouvé ça complètement cool !
-Mélissa Normandin Roberge : C’est parfait parce que je sais que parfois cela peut créer un certain clash dans l’esprit des gens avant qu’ils s’adaptent. Il y a un processus d’adaptation.
-Jeff Carlotti : Oui, mais ce qui est cool, c’est que de ce fait tu mets les gens dans l’émotion et ça les rend plus réceptifs.
-Mélissa Normandin Roberge : C’est exact à ce niveau-là, absolument, c’est calculé.
-Jeff Carlotti : Je vais te laisser te présenter.
-Mélissa Normandin Roberge : Alors, je suis Mélissa Normandin Roberge, je m’auto proclame comme experte en paillettes parce que, je suis une coach en affaires, mais j’aime beaucoup mieux dire que je suis une experte en paillettes ; mon travail, c’est de trouver chez les gens l’unicité, de les mettre en avant puis de faire en sorte que les gens soient entrepreneurs, que les femmes brillent. Je m’adresse essentiellement à une clientèle d’entrepreneurs maintenant de plusieurs projets et plusieurs programmes qui vont être aussi pour les femmes. Ma clientèle est davantage féminine.
Je viens du Canada, ce qui explique mon accent, parce que c’est vous en fait qui avez un accent !
-Jeff Carlotti : C’est cela oui !
-Mélissa Normandin Roberge : Je suis une maman de trois beaux enfants, et je suis quelqu’un, des fois, on n’ose pas trop l’exprimer, mais quand on se présente, on est beaucoup au niveau professionnel au départ, mais j’ai appris ces dernières années à être de plus en plus près de ma nature, et en fait, je suis juste quelqu’un qui a décidé de remettre le plaisir au centre de sa vie, puis de se questionner sur le fait de savoir ce qu’est la vraie vie ? Je suis dans un processus de changement, de transformation depuis quelques années, mais à la base, je suis une experte en paillettes.
-Jeff Carlotti : C’est très important et je crois que tu nous réserves quelque chose pour le mois de novembre non ?
-Mélissa Normandin Roberge : Oui, en fait les 7-8-9 novembre, on débarque à Paris avec nos événements paillettes, donc, l’événement, la thérapie, je m’en bats les couilles. Plus sérieusement, de pouvoir se défaire du jugement des autres, c’est pourquoi je dis que la thérapie je m’en bats les couilles, et, une fois que la journée s’est mise en place, c’est suivi d’une soirée et notre bal de paillettes. C’est donc une journée de conférences, mais qui se termine par un bal ; c’est un événement que l’on fait en fait à Shawinigan, qui est ma ville, « paillettes ville » évidemment. C’est un événement qui a lieu depuis maintenant 3 ans, ce sont 800 femmes qui se regroupent d’un peu partout et qui viennent dans la ville où je suis née, et l’on exporte cet événement-là les 7-8-9 novembre prochain.
-Jeff Carlotti : Une question, c’est uniquement pour les femmes ?
-Mélissa Normandin Roberge : Non ! Les femmes sont évidemment la clientèle cible, mais si vous êtes des hommes intelligents, vous allez avoir un paquet de femmes présentes habillées en princesse qui ne demandent que ça d’avoir des princes d’hommes. Techniquement, il faut être là, vous êtes des hommes intelligents qui comprennent le message.
-Jeff Carlotti : Très bien ; écoute je vais passer ce message et je ne dirais pas non à une invitation ! (Rire de Jeff et de Mélissa).
-Mélissa Normandin Roberge : D’accord !
-Jeff Carlotti : Ok, super ! Si tu es partie Mélissa, on enclenche les questions et c’est génial parce que tu as parlé de plaisir, et ma première question c’est : comment faire, selon, toi pour vraiment trouver un métier qui nous fait vibrer et oser partir faire ce métier-là ?
-Mélissa Normandin Roberge : Il y a 3 choses que j’ai remarquées depuis quelque temps, premièrement, pour revenir à ses valeurs qui sont fondamentales et qu’on oublie de nous enseigner en fait à l’école. Dans un cheminement scolaire, ce n’est pas nécessairement quelque chose que l’on va nous enseigner parce que cela voudrait dire qu’il faut réfléchir par soi-même, et je pense que le système actuel ne veut pas que l’on fasse ça. Donc, de revenir à ses valeurs profondes, et pour moi, le plaisir est une valeur primordiale tout comme la liberté d’ailleurs. Si je n’ai pas de plaisir dans la vie, je m’éteins ! Prendre conscience de ça c’est se dire : est-ce que dans mon travail d’avant ou dans ma vie d’avant, est-ce que j’étais toujours dans le plaisir, je ne le pense pas et il y avait toujours un décalage, j’étais moins heureuse et il y a une roue qui tourne sans cesse comme ça. Pour revenir à ses valeurs, car, c’est une chose très importante de revenir à l’adolescent qu’on a été aussi parce que cet adolescent-là n’a pas encore été contaminé par ce que l’on attend de nous par la vie ou par ce que la société attend de nous.
Quand on est adolescent, on a des passions, des rêves, des objectifs, on ne pense pas qu’on va pouvoir en faire carrière, ou bien si on le pense, on nous dit que cela ne sera pas possible, et la troisième chose, et ça, je pense que c’est primordial, c’est d’arrêter de s’éloigner de la facilité, car, quand c’est facile pour nous ou que l’on sent que c’est dans notre nature profonde, c’est comme si on avait toujours tendance à repousser son désir et de se dire, non ça ne peut pas être ça, c’est trop facile ; le talent par exemple dans mon cas, la musique, je me suis souvent dit que je ne pouvais pas en faire carrière, c’est trop facile pour moi de m’asseoir au piano et de jouer durant 3 heures de temps ; c’est d’une facilité extrême, ça résume le plaisir, ce que j’aime, c’est une de mes passions. Dans mon cas personnel, plus j’ai essayé d’éloigner ce qui était très facile pour moi, plus je m’éloignais de mon idéal de vie en fait !
-Jeff Carlotti : C’est super intéressant. Grosso modo, cela veut dire que là où l’on prend du plaisir, là où l’on est naturellement doué, quelque part c’est quelque chose que l’on fait facilement et du coup, on n’en a pas forcément conscience ou l’on se dit que ce n’est pas possible de réussir à vivre de cette activité-là.
-Mélissa Normandin Roberge : Exactement ! J’ai une amie qui est presque comme une soeur cosmique, Marylin, l’autre jour elle m’a dit qu’elle avait toujours maquillé tout le monde autour d’elle, sa tante, sa mère, pour grandir, elle a essayé de regarder dans plusieurs directions, car elle se disait que c’était trop facile, trop commun, et finalement ce qu’elle fait aujourd’hui, c’est exactement ça, elle est artiste maquilleuse, elle est dans une académie de maquillage ; ce que je remarque autour de moi, c’est que les gens qui ont du succès sont des gens qui ont utilisé tous ces dons et ces passions-là et en ont fait un véritable métier.
-Jeff Carlotti : Alors, Mélissa, quel conseil pourrais-tu donner pour aider les gens à prendre conscience de ces talents-là, de ces facilités ?
-Mélissa Normandin Roberge : Il faut revenir à l’adolescence et se dire : « si j’avais l’occasion de rencontrer l’adolescent que j’ai été et si j’avais la possibilité de lui parler, premièrement est-ce qu’il serait fier de moi ? Des fois la réponse est non parce que tu es devenu un adulte tellement ennuyeux ; se dire quand j’étais ado, qu’est-ce qui me faisait réellement kiffer ? Qu’est-ce qui faisait en sorte que tout ce que je faisais était de la magie, c’était beau et extraordinaire, et, quand on prend conscience de ça, c’est de le remettre dans sa vie d’adulte là. Par exemple, si c’est la musique, on remet la musique dans sa vie. Moi, maintenant, le travail que je fais, je suis coach en affaires, j’aide donc des entrepreneurs avec leur entreprise, mais, j’enseigne avec plein de techniques et la musique fait partie de mes conférences ; pour faire passer mon message par exemple, j’ai la musique ; le talent d’être sur scène, j’ai toujours voulu faire de la scène, eh bien je le mets en avant par des vidéos ; je faisais des vidéos quand j’avais 14 ans, avec mes amis, on passait des fins de semaine à faire ça. Je ne suis pas musicienne, je ne suis pas actrice, je ne suis pas comédienne, mais, j’ai pris plein de choses que j’ai mises dans une même entreprise et qui fait ce que je suis aujourd’hui.
-Jeff Carlotti : D’accord !
-Mélissa Normandin Roberge : On essaie beaucoup de te mettre dans les boîtes alors que je pense que cette idée-là, c’est justement de décloisonner les boîtes ! On n’est pas qu’enseignant, on n’est pas qu’avocat, on n’est pas juste pharmacien, on est plein de de choses en même temps et, dans cette optique- là, c’est de remettre, même si je suis pharmacien, mais que j’aime faire de la peinture, de l’art visuel, eh bien, pourquoi ne pas en mettre dans ma pharmacie et faire en sorte que mon métier ait encore plus de sens, je suis plein de personnes à la fois !
-Jeff Carlotti : C’est vraiment super intéressant ce que tu dis Mélissa, parce que parler de nouveau à cet adolescent pour reprendre conscience de ce qui nous fait vibrer, et qui est facile pour nous également, en mettre un peu plus dans notre vie, ça, je le conçois, mais du coup, je me pose une question, c’est : comment trouver ce fil rouge typiquement ? Tu dis que tu as fait de la vidéo, que tu as la musique, et ça, ça rend super bien, mais comment avec tous ces talents-là, arriver à trouver un métier, à créer un métier avec ça ?
-Mélissa Normandin Roberge : Eh bien, en fait, il faut arrêter de se poser des questions, il faut arrêter de se dire est-ce que je dois le faire ou pas, est-ce que faire ça cela va me rendre moins crédible ? Tu as envie de le faire, c’est ce que tu es ! Pourquoi est-ce que l’on se pose autant de questions ? C’est que l’on n’est jamais sûr de qui on est. Quand on devient sûr de qui l’on est, quand on est sûr d’avoir ce talent-là, cette force-là, par contre là, je suis plus faible, quand j’ai conscience de qui je suis, cela devient facile d’assumer toutes les facettes de qui je suis. Je ne suis pas juste Mélissa l’entrepreneure, Mélissa la maman, je suis Mélissa et dans Mélissa il y a plein de choses intégrées. Finalement, on ne se connait pas beaucoup, on fait les choses que les gens attendent de nous alors que la seule et unique chose que l’on devrait faire, c’est de se rapprocher le plus possible de qui l’on est réellement. Or, pour ça, il faut enlever les jugements, celui que l’on a par rapport à soi et le jugement des autres, il faut revenir à ce qui nous fait vibrer profondément !
-Jeff Carlotti : Si je comprends bien, tu veux dire, si j’ai bien saisi Mélissa, ça veut dire que le fait d’aller chercher ce que l’on aime vraiment, et de l’inclure petit à petit dans sa vie, cela veut dire qu’on est un peu plus qui l’on est, et que, de ce fait, les freins que l’on mettait au départ, vont disparaitre naturellement.
-Mélissa Normandin Roberge : Absolument, et l’on devient aligné ; je pense, bien humblement, que la vie est faite pour qu’on essaie de s’aligner avec qui l’on est. Pourquoi quelqu’un qui est sur son X, qui vibre, tout à coup tout lui réussit, tout arrive facilement, c’est que réellement il est aligné et il devient un aimant, mais pour ça, il faut aller dans cette réflexion-là et se rapprocher de qui on est, on ne sait pas de ce que l’on va faire, c’est qui l’on est, et qui l’on est ce sont nos passions !
-Jeff Carlotti : Intéressant ! Pour le public français est-ce que tu pourrais préciser ce qu’est le X ?
-Mélissa Normandin Roberge : Le X ? Au Québec, être sur son X c’est être exactement au bon endroit au bon moment et faire exactement tout ce que l’on a voulu faire. Quand on dit de quelqu’un qu’il est désaligné, c’est qu’il part de son X ; il part justement de là où il devrait être, pour aller où on lui suggère d’aller ; il va devenir quelqu’un qu’il devrait devenir selon les gens, alors que, tout ce qu’on a à faire, c’est de remettre, de rapprocher tous les axes, tes talents, tes passions, tes valeurs, ta personnalité et d’aller ancrer ça dans sa vie. C’est une expression québécoise que vous devriez adopter.
-Jeff Carlotti : Écoute, maintenant, ce sera fait ! Ok, je retiens de ne pas trop se focaliser sur le faire, mais plutôt remettre davantage de l’être dans sa vie et le faire viendra tout seul grosso modo.
-Mélissa Normandin Roberge :: En fait, moi, j’ai été entrepreneure toute ma vie, j’aurais été une très mauvaise employée, parce que la liberté est primordiale chez moi. J’avais une entreprise traditionnelle….oh la,la, la connexion est mauvaise !
-Jeff Carlotti : Oui, ça bug par moment, mais on arrive à te comprendre, je pense que c’est bon, si l’on est complètement largués, je te demanderai de répéter.
-Mélissa Normandin Roberge : Parfait ! Je disais donc que j’avais une entreprise traditionnelle avec pignon sur rue, avec une boutique avec des succursales et en fait elle est devenue le modèle d’affaires qui existe aujourd’hui qui prend part à internet, ce qui me donne une très grande liberté, mais pour moi, il manquait les relations humaines qui sont réellement importantes aussi, et maintenant, ça y est, il y a tout un programme pour les entrepreneurs avec des formations, mais c’est un prétexte parce que tout ce qu’il y a dans Paillettes INC, c’est tout ce que je suis, il y a de la musique, des gens du Showbiz québécois parce que je suis productrice aussi, moi-même je monte sur scène, je fais des spectacles avec mon guitariste, et je ne me pose pas la question de savoir si je ne devrais pas danser moi aussi ; en fait, j’ai mis tous les éléments que j’aime et j’en ai fait un travail qui me ressemble complètement !
-Jeff Carlotti : Cool ! Alors, quel conseil pourrais-tu donner, Mélissa, à des gens qui commencent à identifier un peu qui ils sont, ce qu’ils aiment faire, et qu’ils n’osent pas forcément, par rapport au regard des autres à cheminer vers ça ?
-Mélissa Normandin Roberge : Eh bien, au niveau du jugement des autres, il doit y avoir à un moment donné une sorte, de, switch je dirais, de changement de façon de penser. Concernant le jugement des autres, on dit que c’est la deuxième peur la plus grande après celle de la mort ! On a peur de la mort et l’on a peur du jugement des autres. C’est fou ! Toutes les fois où je lis des études sur la peur, je réalise à quel point on n’ose pas être qui l’on est et que l’on n’ose pas faire ce que l’on veut faire par peur de ce que vont dire les autres. Personnellement, j’ai réglé cette peur, alors évidemment parfois elle est encore là, mais beaucoup moins qu’avant, en me disant : « est-ce que je vais en mourir » ? Et ma réponse est non ; alors, probablement que des gens vont me regarder de façon étrange, mais, cela ne m’appartient pas, c’est leur histoire, ce n’est plus à moi. Là, je vais encore revenir à ça, mais je sais qui je suis, j’en ai pris conscience, et quand je doute en fait, c’est qu’il y a des failles qui ne sont pas encore nécessairement explorées. Si tu me dis, par exemple, que je suis une très mauvaise entrepreneure, tu as le droit, mais moi je sais que je suis une bonne entrepreneure ! Je ne suis pas la meilleure, mais je suis une bonne entrepreneure. Certains critiquent mon intelligence de par le look que j’ai ; forcément, les cheveux longs c’est égal à un manque d’intelligence ; je ne le savais pas moi, mais on me l’a appris dans les dernières années. Si quelqu’un dit que forcément cette fille-là n’est pas intelligente, je sais que je suis intelligente, je le sais ! Si, par contre, tu me dis que je ne peux pas monter un meuble Ikea, effectivement, je ne peux pas, ce n’est pas dans mes compétences !
De faire ce travail-là est important : « qui je suis moi au fond ? Qu’est-ce que j’ai à apporter à cette vie ? Quels sont mes talents, mes compétences ? Ça, c’est un travail que je fais régulièrement, dès que je vois que quelque chose ne fonctionne pas ou que je remets en doute, c’est parce que je n’ai pas exploré ça et que je n’ai pas une bonne connaissance de moi dans ce domaine. Mais, c’est un travail qu’on ne veut pas faire parce que c’est un travail exigeant et qui est confrontant.
-Jeff Carlotti : J’ai envie de te dire, c’est-à-dire ?
-Mélissa Normandin Roberge : Confrontant parce que l’on a peur de découvrir qui l’on est et ça, ça fait peur parce qu’on doit réellement découvrir qui l’on est et l’on va se permettre beaucoup plus de choses avec beaucoup de décisions parfois personnelles, parfois professionnelles, on va découvrir que finalement le mode de vie dans lequel on est ne nous convient plus, cela va impliquer des changements de vie, et, quand on commence à faire cet exercice-là, on prend conscience que finalement on n’est pas comme ça, comme on le pensait, on constate qu’on préfère ça, et ça veut dire que dans ma vie, il va falloir que j’aille dans cette direction-là, c’est à tout ça que tu es confronté.
Quand on ne se pose pas de questions et qu’on nous dit : tu dois aimer ce genre-là parce que tout le monde l’aime, que tu dois aimer telle émission de télévision parce que tout le monde la regarde, on ne se pose pas de questions, on fait ce que tout le monde fait ! Quand on veut sortir de la masse et quand on veut se découvrir, c’est un peu plus problématique.
-Jeff Carlotti : Pour résumer, grosso modo, le regard des autres va nous impacter, mais en fait, c’est eux que cela dérange et pas forcément nous.
-Mélissa Normandin Roberge : C’est : « je m’en bats les couilles » !
-Jeff Carlotti : Tu t’en bats les couilles !
-Mélissa Normandin Roberge :C’est tout, tu te dis : je m’en bats les couilles ! Ça fait toujours rire !
-Jeff Carlotti : (Rires de Jeff et Mélissa). Oui, je pense que ça passe toujours mieux avec le sourire. Alors, tu dis aussi que le fait de chercher qui l’on est vraiment, cela peut nous faire prendre conscience que l’on a une vie qui ne nous correspond pas, du coup, si l’on veut continuer dans cette voie-là on est amené à prendre des décisions qui nous corresponde davantage, mais qui peuvent être des grands changements de vie.
-Mélissa Normandin Roberge : Exactement !
-Jeff Carlotti : C’est marrant parce que cela fait écho en moi, parce que j’avais un projet pour venir m’installer en Corse ; tu connais la Corse ou pas Mélissa ?
-Mélissa Normandin Roberge : Je connais la Corse, mais je n’y suis pas encore allée. On me vante sans arrêt les mérites de la Corse.
-Jeff Carlotti : Écoute, je te conseille d’y aller. Tu te souviens de Jérôme Ferrari qui avait chanté sur la scène de la NBS ? (Neuro Business School).
-Mélissa Normandin Roberge : Oui !
-Jeff Carlotti : Eh bien d’ailleurs, il m’avait dit : « Jeff, peux-tu demander à Mélissa de me faire un coucou », alors, si tu veux bien faire un coucou à Jérôme.
-Mélissa Normandin Roberge : Jérôme il est très grand c’est ça ?
-Jeff Carlotti : Le plus grand chanteur de Corse et du point de vue de la taille aussi !
-Mélissa Normandin Roberge : Le plus grand chanteur de Corse ? Bonjour Jérôme.
-Jeff Carlotti : Si je suis mon cœur, je pars demain m’installer là-bas !
-Mélissa Normandin Roberge : Et pourquoi pas ?
-Jeff Carlotti : Écoute, là je vois mes professeurs de formation de coach afin de voir si cela ne gêne pas la formation que je suis en train de suivre, de partir, et je me laisse 6 mois pour prendre une décision, car, c’est vraiment un choix de cœur !
-Mélissa Normandin Roberge : Et là encore, ce que j’entends c’est que ce serait la facilité pour toi, c’est ton instinct, ton intuition, ton cœur et comme toujours, on va contre en se disant, non, ça ne peut pas être ça, c’est trop facile !
-Jeff Carlotti : Oui, c’est trop facile parce qu’au final tu te dis : « non, il faut rester, il faut travailler, il y a plein de choses à faire », après, tu as le regard, pas des autres, mais sur toi qui te dit : « ok, si tu changes de zone géographique, il faut te réimplanter du point de vue de tes clients », etc…du coup, cela implique d’autres conséquences quelque part.
-Mélissa Normandin Roberge : Absolument !
-Jeff Carlotti : C’est la facilité j’ai l’impression et tu vas me dire si j’ai bien compris Mélissa, c’est la facilité dans le choix, mais, la difficulté dans le fait d’en assumer les conséquences.
-Mélissa Normandin Roberge : Absolument !
-Jeff Carlotti : Nous arrivons presque à la fin de cet échange, aurais-tu Mélissa, un dernier conseil à donner à des personnes qui se cherchent encore, qui se demandent un peu à quoi elles servent, qui cherchent leur orientation, un conseil un peu différent de ceux que tu as pu donner, qu’est-ce qu’il pourrait être ?
-Mélissa Normandin Roberge : En fait, c’est plus une réflexion, mais le plus beau cadeau que l’on peut se faire, c’est de découvrir la véritable personne qui est en nous, pour y arriver, il faut, effectivement se questionner, mais on a aussi une vie à vivre, moi, je reviens souvent à ça, on n’a qu’une seule vie à vivre, personnellement, j’ai décidé qu’elle serait, pour ma part, qu’elle ne serait pas dans l’œil des autres, le regard des autres, mais qu’elle serait pour moi, d’où l’importance d’y remettre du plaisir, et ça, on l’oublie trop souvent, parce qu’on ne nous l’a pas enseigné ; la vie, ce serait sérieux, mais pour moi, ce ne sera pas ça ! Quand on veut faire quelque chose, que ce soit, personnellement, professionnellement ou au niveau de la famille, voire même égoïstement pour nous, il est inconcevable qu’il n’y ait pas cette petite partie de plaisir ; sinon, pourquoi on est là ? Pour se faire chier ? Pour payer les impôts ? Pour moi, ça n’a pas de sens.
Remettre donc des plaisirs au centre de tout, mais vraiment au centre de tout !
-Jeff Carlotti : Merci beaucoup Mélissa.
-Mélissa Normandin Roberge : Ça m’a fait plaisir.
-Jeff Carlotti : Je te dis à très bientôt, au 7-8-9 novembre.
-Mélissa Normandin Roberge : Sur Paris !!!!! C’est au grand Rex, en plein centre de Paris.
-Jeff Carlotti : D’accord ! Merci à tous les auditeurs qui nous ont suivis, et Mélissa, il y aura des liens en bas de la vidéo, ils pourront te suivre et voir ce que tu deviens un peu plus en détail.
-Mélissa Normandin Roberge : Sur Instagram, c’est ma plateforme préférée, mais je suis loin d’être pertinente, l’avertissement est là.
-Jeff Carlotti : (Rires de Jeff et Mélissa). Au revoir, Mélissa, à bientôt, salut tout le monde.