Quel est l’état d’esprit à adopter pour réussir son entretien d’embauche ?
Bonjour les chercheurs astucieux ! Vous vous demandez comment faire pour réussir son entretien d’embauche ? Eh bien vous êtes au bon endroit ! Dans cet article, vous allez découvrir quel est le bon état d’esprit à adopter pour ce faire ! Et cela, en trois étapes : analyser le besoin de l’entreprise, décider si l’on est en mesure d’y répondre au pas et, si c’est le cas, prouver au recruteur que l’on a les compétences requises. Ce programme vous tente ? Alors, lisez la suite ! 😃😃

1. Comment enquêter sur le besoin du recruteur permet-il de réussir son entretien d’embauche ?
1.1. La bonne posture à adopter
La première partie d’un entretien d’embauche selon Olivier Warrot, auteur du livre Sachez vous vendre, consiste à poser des questions au recruteur afin de mieux comprendre et de cerner son besoin.
Cela revient à adopter la posture du médecin. J’adore cette image ! ☺️ Quand vous allez chez le médecin, ce dernier vous demande quels sont vos symptômes pour déterminer de quelle maladie vous souffrez. C’est la phase de diagnostic.
En procédant ainsi, vous allez avoir en votre possession tous les éléments pour savoir si oui, ou non, vous répondez aux besoins du recruteur et surtout, surtout, si le poste vous fait réellement envie ou pas ! En effet, remettre le plaisir au coeur recherche d’emploi a des avantages considérables.
1.2. Des idées de questions à poser
“Très bien Jeff… mais moi je ne sais pas quelles questions poser..” me direz-vous sans doute. Dans ce cas, je vous invite à lire mon résumé du livre d’Olivier Warrot dans lequel vous trouverez toute une série de questions afin de vous inspirer !
Exercice : Vous êtes un chercheur astucieux, vous faites donc partie des gens qui se bougent et qui agissent. Je vous invite donc à poser au moins au recruteur les trois questions suivantes lors de votre prochain entretien (je ne vous ai mis les questions les plus “soft” que j’ai en stock 😇) :
- Qu’est-ce qui a retenu votre attention sur mon CV ?
- Comment le travail va-t-il être organisé ?
- Qui prend part à la décision de recrutement ?
1.3. Un exemple vécu
Voici un exemple personnel. En 2013, j’ai postulé à un poste d’ingénieur chez Poclain Hydraulics en Italie, un pays que j’adore ! En posant des questions j’ai découvert que le travail n’était pas aussi intéressant que je le pensais. C’est plutôt faire de l’analyse de vidéos.. super répétitif et avec trop peu de contact humain à mon goût.
Je vous laisse imaginer l’état de déception dans lequel j’étais. Cependant, j’ai fait part de cela au recruteur et j’ai eu la joie d’apprendre qu’ils avaient fait évoluer le poste pour moi. La part d’analyse vidéo avait été réduite au profil d’un projet d’ingénierie qui m’intéressait beaucoup plus ! Quelle joie !!! 😃
Réussir son entretien d’embauche commence, selon Olivier Warrot, par avoir toutes les cartes en main pour décider si l’on y va ou pas.

2. “Réussir” son entretien d’embauche peut impliquer de refuser un poste !
2.1. Déterminez votre carte d’identité professionnelle
Le titre de cette partie vous choque ? Si vous lisez le témoignage que Victoria Luthereau, chef de projet digital, a écrit pour ce blog, vous découvrirez qu’elle conseille de refuser un poste qui vous ai proposé si votre intuition vous le suggère. Si vous décidez tout de même de l’accepter, étant donné que vous êtes responsable, vous devrez en assumer les conséquences (mal-être au travail, etc.).
“OK, Jeff… mais moi, je n’ai pas une intuition suffisamment développée pour faire ça ! À vrai dire, je n’y crois même pas en l’intuition, tout ça, c’est des conneries !” Allez-vous me crier haut et fort. Et ça tombe bien, car j’ai justement écrit une méthode factuelle pour déterminer :
- Les tâches qui vous permettent de vous épanouir
- Vos valeurs (respect, conscience professionnelle, écoute, etc.)
- Votre environnement de travail idéal (en équipe, en individuel, etc.)
2.2. Décidez en conscience si vous souhaitez continuer ou pas
Ces trois éléments constituent ce que j’appelle votre carte d’identité professionnelle. Ils vous permettent de pouvoir identifier ce qui vous permet d’exprimer tout votre potentiel. Après, à vous de comparer à ce que vous avez appris en posant des questions durant l’entretien pour décider si vous continuez ou pas le processus de recrutement.
Remarque importante : Aux trois éléments de votre carte d’identité professionnelle, je rajouterais la notion de finalité de votre travail. C’est-à-dire, en quoi votre travail contribue-t-il au bien de la communauté ? En effet, travailler comme comptable pour une ONG et pour Total, ce n’est pas la même chose..
Réussir son entretien d’embauche, c’est donc décider en conscience si le poste que nous visons nous correspond. C’est également ce que conseille Olivier Warrot.

3. Pour réussir son entretien d’embauche, il convient de donner un échantillon de ses compétences
3.1. Donnez des exemples d’utilisation de vos compétences
Bien, imaginez maintenant que vous souhaitez continuer le processus de recrutement. Il vous restera à prouver que vous avez les compétences pour le poste. Olivier Warrot conseille de ne pas affirmer que vous les possédez mais, au contraire, de donner des exemples prouvant que vous les possédez et de laisser déduire le recruteur.
Pourquoi ? Parce que cela aura beaucoup plus d’impact si c’est le recruteur qui aboutit lui-même à la conclusion. Pour savoir sous quelle forme présenter ces exemples, je vous invite à lire l’article “5 astuces pour briller en entretien de recrutement” et de vous attardez notamment sur les deux techniques suivantes :
- Le “C’était où ? C’était quand ?”
- La méthode STAR
3.2. Utilisez vos compétences transposables
Mais comment faire si l’on vous demande une compétence que vous n’avez pas. Par exemple l’utilisation de tel ou tel logiciel. Ce que vous pouvez faire, c’est chercher dans votre expérience quelque chose de similaire et montrer que vos connaissances sont transposables.
Je m’explique. J’ai appris à me servir d’Excel en cherchant et en appliquant des tutoriels sur Internet. Demain, je sais que si l’on me demande d’apprendre un logiciel que je ne connais pas mais pour lequel il existe des tutoriels sur Internet, je serai serein car je saurai comment faire.
Je pourrais dire à mon interlocuteur : “Alors, c’est vrai que je ne connais pas encore le logiciel que vous demandez. Parce contre, j’ai vu qu’il existait des tutoriels sur Internet. Or, c’est à l’aide de tutoriels que j’ai appris à me servir d’Excel. Je pense donc pouvoir facilement et rapidement apprendre à utiliser le logiciel que vous demandez.”
3.3. Montrez que vous savez faire un plan d’action
Pour réussir son entretien d’embauche, le fait d’être proactif peut-être un grand plus. Imaginons un instant que le poste que je vise demande de savoir faire un business plan. Je ne sais pas aujourd’hui comment en faire un mais je sais où trouver les informations dont j’ai besoin pour le réaliser.
Je peux par exemple achetez des livres mais aussi utiliser mon réseau professionnel en contactant des personnes que je sais susceptibles de me renseigner. Je pourrais ainsi dire au recruteur quelque chose du style : “Aujourd’hui, je ne sais pas faire de business plan. Parce contre, j’ai déjà repéré un livre à ce sujet et identifié une personne de mon réseau en capacité de m’explique comment faire : Monsieur Sébastien Pillet, le directeur d’Onet Logistique.”
Vous montrez ainsi que vous avez un plan d’action de prêt pour acquérir les compétences qu’il vous manque. Elle est pas belle la vie ? Voilà, une troisième façon de donner au recruteur un échantillon de ce dont vous êtes capable 😉
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Et vous ? Quelles sont les difficultés que vous rencontrez en entretien d’embauche ? Partagez cela dans les commentaires ci-dessous ! ✍️🙏
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