Quel est l’impact de votre rapport à l’argent sur votre vie professionnelle selon Christian Junod ?
Bonjour les chercheurs astucieux ! Après mon interview de Jean-Philippe Cesari, vice-champion du monde de bodybuilding 2015, j’ai eu le plaisir d’échanger avec Christian Junod, conférencier, formateur et coach spécialiste du rapport à l’argent. Il est également l’auteur du livre “Ce que l’argent dit de vous“. Voici l’adresse de son site internet si vous souhaitez en apprendre davantage sur lui : https://www.cjunodconseil.com. Dans cet article, vous allez recevoir des clés pour comprendre comment votre rapport à l’argent influe sur votre vie professionnelle.

1. Sa vie professionnelle
1.1. Constat n°1 : l’argent ne fait pas le bonheur
Économiste de formation, Christian a travaillé dans la plus grande banque suisse pendant 23 ans et a été conseiller en placement financiers pendant 17 ans. Il était donc amené à travailler avec des gens qui avaient nettement plus d’argent que la moyenne et il a ainsi pu constater tous les jours qu’il ne suffisait pas d’avoir de l’argent pour être heureux dans sa vie.
“On peut avoir de l’argent et être heureux, mais s’il suffisait d’avoir de l’argent pour être heureux, ça se saurait !” – Christian Junod
En effet, les personnes qui ont de l’argent ont les mêmes problèmes que tout le monde (conflits concernant la succession, divorces, maladies, dépressions, crises cardiaques, cancers, gestion financière, etc.).
1.2. Constat n°2 : l’argent peut devenir une prison
Christian a réalisé qu‘il était lui-même dans une prison dorée car il gagnait beaucoup d’argent en faisant un travail qui ne lui correspondait pas et il avait lui-même suffisamment de peurs par rapport à l’argent pour ne pas oser en changer.
Mais en 2007, il s’est rendu-compte que s’il ne bougeait pas, il allait “crever” à petit feu car il était très éloigné de ses valeurs dans ce qu’il faisait. Il a commencé alors à faire un peu de coaching pour des conseillers en placements financiers pendant 2 ans.
Il a ainsi augmenté son estime de lui et s’est rendu compte qu’il était capable de faire autre chose. Cela faisait 10 ans qu’il évoluait dans le domaine du développement personnel, il avait ainsi de la matière pour aider ses collègues.
1.3. Osez faire ce que l’on aime pour avoir une vie professionnelle épanouie
Puis, en 2009, c’est la crise des subprimes et 5000 jobs sont supprimés dont le sien. Il est licencié et comprend que cela le soulage, le rend même… heureux. La preuve : il ouvre dans la soirée, une bonne bouteille avec un ami pour célébrer ça 😉
“Enfin, je vais faire ce que j’ai envie de faire !” – Christian Junod
À cette époque-là le rapport à l’argent ne faisait pas partie de ses projets même s’il organisait depuis depuis deux ans des ateliers sur l’argent d’un dénommé Peter Koenig et qu’il était passionné par ce qu’il y apprenait.
Et puis un jour Peter lui a dit : “Ça y est, je ne me déplace plus, tu vas faire ça à ma place !” En automne 2010, Christian a réalisé un premier atelier. Il a adoré et il a vu que les gens partageaient son enthousiasme. Il en a fait un deuxième pour voir si ce n’était pas un coup de chance et non, effectivement, ça avait l’air de marcher ! Il en a proposé ensuite d’autres en Suisse, puis en France, en Belgique et au Luxembourg.

2. Liens entre vie professionnelle et rapport à l’argent
2.1. Pourquoi n’ose-t-on pas changer de travail pour être plus épanoui quand on a un crédit ou des enfants à charge ?
2.1.1. Un sacrifice personnel…
Les personnes qui ont une famille à charge ou un crédit ont énormément de réticences à quitter leur travail actuel pour un nouveau qui leur plairait davantage parce qu’elles craignent de se retrouver sans rentrées d’argent si leur période d’essai n’est pas renouvelée.
Cela signifie, selon Christian Junod, que ces gens préfèrent plus de sécurité à “plus de vie dans leur vie”. C’est un grand classique – pour ceux qui veulent changer de job ou devenir indépendants – de dire : “Je le ferais bien mais je ne peux pas parce que j’ai des enfants à charge ou le crédit d’une maison sur le dos.“. Le financement de la maison ou même les enfants deviennent alors une prison. En effet, je ne peux pas faire n’importe quoi parce que j’ai une maison à payer ou des enfants à élever.
Cela signifie qu’on est prêt à se sacrifier pour les autres (nos enfants) ou pour la maison. Et là, il y a quelque chose qui n’est pas juste vis-à-vis de soi-même car on ne se donne pas l’attention que l’on mérite.
2.1.2. … qui semble être dû à une cause extérieure …
Le fait de dire “J‘aimerais être indépendant mais je ne peux pas car j’ai une famille à charge ou un crédit à payer” revient à se donner une excuse qui ne dépend pas de nous.
Avant Christian éprouvait un sentiment d’insécurité et ne manquait donc pas d’arguments ni d’excuses pour ne rien changer à sa situation. Or, aussi longtemps que l’on va chercher des raisons à l’extérieur, on ne peut pas réaliser que c’est à l’intérieur que cela se passe.
En effet, si c’était vraiment ça le problème, 100% des gens qui auraient cette situation ne changeraient pas de travail. Or, ce n’est pas la réalité. Christian a par exemple a ami qui, à 35 ans, a quitté son job. Sa femme aussi. Alors qu’ils avaient des enfants en bas âge, ils se sont mis tous les deux à leur compte.
2.1.3. … mais qui en fait relève de peurs intérieures
Cette inaction trouve sa source dans des peurs. Et il faut s’occuper de ces peurs-là sinon la personne restera toujours dans sa prison car elle inventera toujours une autre raison pour ne pas agir.
Il faut donc être capable de comprendre que le problème est en soi car cela nous permet de prendre nos responsabilités et d’aller nous occuper de nos peurs pour les dépasser. Nous ne sommes alors plus victimes de la situation.
En étant responsable de sa situation, on peut s’en occuper en musclant sa confiance en soi, son estime, en allant voir ce qu’il y a derrière ses peurs pour pouvoir les traverser. On devient acteur et non plus victime.

2.1.4. Comment s’assurer la transition quand on souhaite évoluer vers un travail d’indépendant dans sa vie professionnelle ?
À chaque fois qu’on quitte les choses sur un coup de tête, on ne part pas du bon endroit car on est dans la réaction. Les choses se préparent. On va par exemple aller prendre des cours à côté de son activité actuelle afin de mettre en place une expertise. Christian a fait des dizaines de jours de formation par an et cela même s’il bossait à 100%. Il a ainsi préparé une expertise dans d’autres domaines, notamment dans celui de la communication non violente.
Mais mettre en place une expertise ne suffit pas forcément. Il y a par exemple des personnes qui commencent à réaliser une transition professionnelle en exerçant une activité en parallèle de leur travail salarié et qui aimeraient être rassurés par l’extérieur qu’ils auront la clientèle suffisante pour vivre avant de réaliser la bascule. C’est comme s’ils ne voulaient pas lâcher une branche avant d’être sûrs de tenir la suivante. Ce blocage provient aussi d’une histoire de peurs qu’il convient de dépasser.
Remarque importante : Le moteur de nos actions doit-être la confiance et non la peur. On en revient encore une fois à l’intérieur. C’est mon intériorité qui donnera la couleur de ce que je fais. Le tout est d’avoir confiance en son projet et d’avoir un volant financier pour tenir quelques temps. Par exemple pour changer de travail vous pouvez faire une rupture conventionnelle, ce qui assurerait deux ou trois ans d’allocations chômage pour avoir un petit filet de sécurité. Ou prendre éventuellement une année sabbatique pour tester votre projet professionnel si vous en avez les moyens. C’est à voir au cas par cas.
2.2. Pourquoi n’ose-t-on pas changer de travail pour être plus épanoui quand on risque de perdre en niveau de vie ?
2.2.1. Le piège de la prison dorée
Dans mes accompagnements, je rencontre des personnes qui sont très bien payées, mais qui n’aiment pas leur travail. Et ces personnes ont beaucoup de réticences à changer, estimant qu’en prenant un boulot qui leur plaît davantage, elles risquent d’y perdre au niveau financier.
C’est ce que Christian appelle la prison dorée dont il parlait tout à l’heure. La prison dorée, c’est quand vous avez de bons revenus, une vie matériellement assez confortable et que chaque lundi matin ça vous fait “chier” d’aller bosser. Et puis ça dure jusqu’au vendredi soir. Et puis ça dure des années comme ça. Et vous, que diriez-vous à vos enfants ?
- Trouve-toi un boulot bien payé même si tu t’emmerdes pendant 30 ou 40 ans
- Trouve-toi quelque chose qui te passionne même si tu gagnes un peu moins car c’est ça qui donne du goût à la vie
La réponse est évidente.
Si vous êtes honnête, que diriez-vous aux autres ? À votre meilleur ami par exemple ? Si vous êtes vraiment honnête, vous vous rendez compte que ce que vous dites aux autres, vous ne vous l’appliquez pas.
2.2.2. Les bénéfices à tirer de l’évasion
Au final, ce n’est qu’une question de choix. Qu’est-ce qui compte le plus pour vous ? C’est votre confort de vie ou c’est prendre votre pied au quotidien ? Depuis que Christian s’est lancé dans son activité, cela près de 8 ans qu’il ne s’est pas dit un seul jour “Ah, merde aujourd’hui je travaille…”
Il y a peut-être des jours où il est plus fatigué mais pour lui il n’y a plus de différence entre un vendredi et un lundi parce qu’étant donné qu’il réalise une activité qui le passionne, il n’a pas l’impression de travailler. Ça pourrait-être un loisir, ce serait la même chose. Parfois, il a trop à gérer, mais ce n’est pas à cause du métier, c’est à cause de la charge de travail qu’il s’inflige : il est son propre patron et aussi son propre bourreau 😇😅😁
Le piège en fait, c’est que plus on est payé, plus on a perdre en terme de confort matériel. On va peut-être partir moins en vacances, moins loin, etc. Il n’y aura plus d’école privée pour les enfants. On n’aura plus le gros 4×4 qui “en jette”. Mais ce que constate Christian, c’est que ceux qui font ce qu’ils aiment et qui arrivent à dégager suffisamment d’argent pour vivre correctement lui disent que leur travail les nourrit tellement qu’ils n’ont plus besoin de chercher des compensations à l’extérieur. Plus on “s’emmerde” dans notre vie, plus on cherche des compensations à l’extérieur.

2.2.3. La cause : votre conception de la vie influence votre vie professionnelle
Quand il travaillait à la banque, Christian a connu plein de personnes comme ça qui construisaient un projet de vacances l’un après l’autre pour tenir le coup. Les vacances étaient pour eux une bouffée d’oxygène avant de reprendre le boulot en faisant de l’apnée jusqu’à la prochaine période de congés et ainsi de suite.
Ce n’est pas ça la vie ! Il y a une erreur sur la conception de la vie. Il y a peut-être beaucoup de personnes qui agissent comme cela et ça peut paraître normal, mais non, ce n’est pas normal, c’est habituel. Ce qui n’est pas du tout la même chose.
Cela vient sans doute de modèles que nous avons eus, comme des parents qui ont travaillé dur, qui ne se sont pas autorisés à se faire plaisir, etc. En tout cas, maintenant, vous ne pourrez plus dire que vous ne savez pas 😉
2.3. Pourquoi l’argent ne doit pas vous empêcher de vous déployer dans la vie ?
Pour Christian, l’argent n’a pas été créé pour nous empêcher de nous déployer dans la vie. C’est important de garder ça en tête. Car ce qu’il voit, c’est que pour beaucoup de personnes, l’argent est ce qui les empêche de réaliser leurs rêves car elles ont des peurs vis-à-vis de ce dernier : “Je ne gagnerai pas assez“, “Ça ne va pas marcher“, “S’il y a un échec financier, j’ai trop peur des conséquences“, etc. Ici, l’argent est un frein, un blocage car si elles n’avaient aucun problème d’argent, elles agiraient. Donc si l’argent m’empêche de me déployer, cela montre que j’ai quelque chose qui n’est pas “ok” dans ma relation à l’argent.
Les blocages que l’on peut ressentir face à l’argent sont en fait des blocages personnels car si 100% des gens dans la même situation font la même chose ok, dans ce cas-là, c’est une loi et on ne peut rien y changer. Mais dès le moment où il y a 5% ou 10% des gens qui osent faire autre chose et que ça marche et qu’ils prennent leur pied, ça montre que c’est possible. Ça montre que ce n’est pas une loi.
Christian connaît des gens qui partent avec un sac à dos et font le tour du monde avec zéro euros en poche. Ils se “démerdent”, font du stop, de petits boulots en route, ça existe, il y a plein d’exemple comme ça. Alors que d’autres diront : “Le jour où j’aurais cet argent, je ferai ça !” Et ils ne le feront jamais pour la plupart. Ils font dépendre des choses de l’argent alors que d’autres disent : “Moi je fais ça et j’ai confiance qu’il y aura toujours assez pour que ça fonctionne.” Ça ne veut pas dire que ce sera toujours facile mais c’est encore une fois une autre manière de voir les choses.
Quand on reste dans quelque chose qu’on n’aime pas faire, on est déjà en situation de risque. Risque de tomber malade, de faire un burn out, etc. Parce qu’à force de tenir le coup… il y a la corde qui cède. Christian n’a jamais vu de statistiques mais beaucoup de gens le lui confirment : le nombre de malades graves qui meurent l’année après leur retraite, c’est bien plus que la moyenne. Mais on ne va pas nous le montrer ou nous le dire parce que socialement, ce n’est pas acceptable.
2.4. Quelles sont les relations saboteuses que l’on peut avoir vis-à-vis de l’argent ?
Dans les travaux de Peter Koening, il y a trois grandes catégories de relations à l’argent.
2.4.1. L’écureuil
Ce sont les personnes qui mettent de l’attention à économiser parce que inconsciemment elles projettent une partie d’elles sur l’argent comme leur sécurité, leur liberté, ou autre. Autrement dit, elles font dépendre leur niveau de sécurité, de liberté ou autre de l’argent.
Elles ont des croyances du type : “Plus j’ai d’argent, plus je serai en sécurité, libre, heureux dans ma vie, etc.” On fait ainsi dépendre quelque chose qui dépend normalement de soi sur quelque chose d’extérieur. Du même acabit on trouve : “Je ne peux être heureux que si je suis avec mon épouse ou en couple.” Je fais ainsi dépendre mon bonheur de quelque chose d’extérieur. Sans cette chose, je ne peux pas être heureux. Un lien de dépendance s’est créé. Je suis en insécurité intérieurement et je compense par de l’argent.
D’autres personnes ne se sentent pas suffisamment libre de faire ce qui est bon pour elles car la plus grande prison qu’on a, c’est le regard des autres. Elles ne se sentent pas libres de faire des choix, de penser, ou d’arrêter de faire ce qu’elles n’ont pas envie de faire parce qu’elles ne veulent pas créer de problèmes. Elles compensent donc ce manque de liberté par de l’argent.
Ce fonctionnement est inconscient.
Ces personnes là ont besoin de réserves et le paradoxe, c’est qu’elles ont peur d’y toucher. Or, si vous avez des réserves et que vous n’êtes pas prêts à y toucher, ce ne sont pas des réserves. C’est de l’argent bloqué, figé. Une réserve, c’est fait pour aller taper dedans. Mais leur réserve représente autre chose : leur sécurité, leur liberté, etc.

2.4.2. Le saboteur
Ce sont des personnes qui inconsciemment vous avoir des actes qui les empêchent d’attirer autant d’argent qu’ils le voudraient. Par exemple des indépendants qui sont excellents dans leur boulot et qui ne facturent pas ou alors qui le font avec 6 mois, 1 an, 2 ans de retard, qui ne contrôlent pas les entrées d’argent, qui n’envoient pas de rappels, qui font des devis avec des montants systématiquement inférieurs à la valeur de leur travail, qui font des rabais pour un oui ou pour un non, qui ne demandent pas les aides de l’état, etc.
C’est comme ça qu’inconsciemment, ils gardent l’argent à distance car ils ont une ou plusieurs projections négatives liées à l’argent. Ils voient l’argent comme une source de conflit, d’injustice dans le monde, etc. Peut-être parce qu’on leur a dit dans leur enfance : “l’argent ce n’est pas bien, c’est sale.”, etc.
Ces personnes-là risquent de retourner à un travail alimentaire parce, encore une fois, ce n’est pas leur talent, leur don, leur capacités qui sont en cause, mais leur relation à l’argent qui leur empêche d’en gagner.
2.4.3. Les montages russes
C’est un petit peu plus compliqué car c’est un mélange des deux. Les personnes de ce type alternent les périodes d’économie de type “écureuil” avec des périodes durant lesquelles ils vont se débarrasser de leur argent et ainsi de suite.
Ce sont des personnes qui ont au moins une projection positive sur l’argent en phase de hausse et au moins une projection négative quand ils sont dans la phase où ils se débarrassent de l’argent de manière inconsciente (une faillite, un divorce qui tourne mal, etc.).
Le père de Christian a fait notamment deux faillites car sa relation à l’argent n’était pas ok du tout. Les montagnes russes peuvent traduire dans certains cas une non-autorisation de réussir. Mais c’est inconscient. Tous les hommes de la famille de Christian ont fait faillite au moins une fois. Christian est le premier à avoir travaillé sur cela afin de se débarrasser du schéma récurrent des montagnes russes.
En l’occurrence, ce qu’a fait Christian s’appelle de la déloyauté familiale. C’est-à-dire s’autoriser à être déloyal sur des fonctionnements précis. La déloyauté, ce n’est pas un non-respect ou un désamour de sa famille, c’est une autorisation qu’on se donne pour faire autrement. Il n’y a donc pas de notion de rejet derrière : “Je respecte pleinement vos choix mais ce ne sont pas les miens aujourd’hui.”
Le travail de Christian consiste concrètement à casser les barrières inconscientes que les gens se mettent au niveau de l’argent, du travail et de la réussite. Ainsi, si l’on pense que les riches sont tous malhonnêtes et profiteurs, alors on ne s’autorisera jamais à être riche car cela reviendrait a être malhonnête et profiteur.
2.5. Si tu devais donner un conseil à quelqu’un qui est soit en recherche d’emploi, soit en poste et qui désire changer, peu importe ses contraintes, quel serait-il ?
Christian conseille de chercher l’endroit, le poste, où on sent que ça nous fait le plus vibrer à l’intérieur, que ça créé de l’enthousiasme. Car selon lui, l’enthousiasme est un niveau d’énergie différent du fait d’avoir les épaules qui tombent. Voilà, ce qu’on doit chercher vraiment ça.
Et l’enthousiasme, ça s’alimente, ça s’entretient. C’est vraiment rechercher le sens, réfléchir régulièrement à ce à quoi on a envie de contribuer. Car les êtres humains ont besoin de sens. Quand on met en place quelque chose et qu’on a l’impression que ça ne sert à rien, c’est extrêmement déprimant. Posons-nous la question suivante : “En quoi l’énergie que je mets contribue à faire une différence dans la vie d’autres personnes ?”
Et s’il y a des peurs, allez vous en occuper !
Les filières traditionnelles avec des questionnaires et tout, ça reste un peu trop dans le mental selon l’avis de Christian. On part trop du connu. Or, parfois la vraie direction est complètement différente à celle que l’on a prise jusqu’à présent. Puis, une fois qu’on a identifié ce qui nous fait vibrer, l’idée est de faire un plan d’action, en avançant à son rythme et de prévoir un plan B, au cas où.

3. Conclusion
Si je résume les propos de Christian cela donne la chose suivante : trouvez ce qui vous fait vibrer et qui vous permet de contribuer à une société meilleure. Puis, bâtissez un plan d’action, avec éventuellement un plan B, afin d’atteindre cet objectif. Et, si vous rencontrez des peurs, occupez-vous en !
Si ces peurs sont relatives au manque de moyen financier cela signifie que votre rapport à l’argent n’est pas “ok”. En effet, d’autres personnes, dans la même situation que vous, ont réussi à faire ce que vous souhaitez faire.
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Et vous ? Quel est votre métier de rêve ? Et est-ce que l’argent est un problème ? Dites-le moi en commentaire ! 😃😃😃
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Salut,
J’ai trouvé ton interview très interessante.
En gros il y a l’argent et le rapport à l’argent 😉
Ce que ne dit pas l’interview, c’est combien il gagne après sa reconversion, je pense que son niveau de vie a augmenté.
Bonjour Anthony,
Merci pour ton retour :).
Non, l’interview ne le dit pas en effet.
Selon toi, quel est le lien entre le niveau de salaire et le fait d’exercer un métier qui nous passionne ?