Résumé pratique n°2 : Vous pouvez être ce que vous voulez être

Bonjour les chercheurs astucieux ! Aujourd’hui j’ai le plaisir de vous partager le second résumé pratique de mon super défi. Amusez-vous bien 🙂
L’auteur
Paul ARDEN (1940 – 2008) a travaillé dix-huit années dans la publicité avant d’intégrer comme directeur de la création l’agence de publicité Saatchi & Saatchi en 1977 dans laquelle il resta quinze années.
Saatchi & Saatchi est une célèbre agence qui a des clients connus comme SFR, Toyota ou encore Apéricube.
La philosophie du livre
Ce livre présente des méthodes de création publicitaires et fait un parallèle avec la réussite professionnelle. Pour ce deuxième résumé pratique, j’ai sélectionné pour vous les éléments qui me semblaient pertinent par rapport aux thématiques de ce blog. À savoir l’orientation professionnelle, la recherche d’emploi et la gestion de carrière.
Ici nous sommes dans la même veine que le livre “Sachez vous vendre” d’Oliver WARROT dont vous pouvez retrouver le résumé pratique en cliquant ici ! Où Olivier adapte des techniques de vente à la recherche d’emploi.
Et pour accéder à la liste des 18 livres que je compte résumer de manière pratique en 180 jours, je vous invite à cliquer-ici !
Astuces
1. Ayez un projet professionnel
1.1. Qu’est-ce que la réussite pour vous ?
Avez-vous remarqué que les premiers de la classe ne sont pas forcément ceux qui réussissent dans la vie ? Et oui, le système éducatif récompense les élèves qui ont de très bonnes capacités de mémorisation pour restituer ce qu’on leur enseigne.
“La plupart des gens qui réussissent, qui sont riches et puissants, ne sont pas particulièrement doués, ni même sympathiques, cultivés ou beaux ! Ils deviennent riches et puissants parce qu’ils veulent l’être.” écrit Paul ARDEN
Votre meilleur atout selon l’auteur est donc de savoir où vous voulez aller. Comme le dit Sénèque : “Il n’est pas de bon vent pour qui ne connaît pas son port.” Attention, Paul n’est pas en train de dire que pour “réussir” il faut nécessairement devenir riche et puissant.
1.2. Êtes-vous “ambitieux” ?
Dans le livre Real Ambition, que je résumerai dans le cadre de mon super défi, vous découvrirez une nouvelle définition de ce que sont la réussite et l’ambition. La réussite, c’est le fait de faire ce que l’on aime et l’ambition de vouloir faire de que l’on aime.
Paul ARDEN écrit que le talent ne mène pas aussi loin que l’ambition. Mais attention, arriver au sommet demande des sacrifices.
L’important donc ce ne sont pas vos capacités, ou qui vous êtes aujourd’hui. Le plus important selon Paul, c’est qui vous voulez être demain. Oubliez deux secondes vos limites et essayez de faire ce dont vous êtes incapables aujourd’hui !
1.3. Jeff, tu as dit “sacrifices” ?
Laissez-moi vous donner un exemple. J’ai envie aujourd’hui de vivre de ma passion qui est d’aider les gens à trouver le boulot de leurs rêves en leur donnant des méthodes atypiques, le tout enrobé de développement personnel.
Maintenant, j’ai beau avoir cette volonté, encore me faut-il une audience qui ait des besoins sur les thématiques de l’orientation professionnelle, de la recherche d’emploi et de la gestion de carrière. Et oui, je vous accompagne tout au long de vos 40 ans de vie professionnelle ! 😉
Pour se faire, j’ai commencé à suivre une formation en web marketing. C’est ainsi que ce site est né. Mais quel est le prix à payer ? J’y consacre 17 heures et trente minutes par semaine ! Et je sors constamment de ma zone de confort. J’en veux pour preuve le super défi que je me suis lancé. ^^
C’est donc un investissement important de ma part, mais c’est à mon sens le prix à payer pour faire le boulot que j’ai envie de faire et le faire bien ! 😀
2. Ayez le bon état d’esprit
2.1. Faites des “erreurs”
Le premier conseil donné par Paul ARDEN est de faire des “erreurs”. Mais pourquoi ? À l’école, on vous a dit qu’il ne fallait surtout pas en faire. Paul vous dit au contraire que c’est bon pour vous ! Car ne pas redouter de faire des “erreurs” vous met en capacité d’agir. Et en agissant, vous allez vous créer de l’expérience et progresser.
Ils en parlent :
- “Je n’ai pas échoué, j’ai eu 10 000 idées qui n’ont pas marché.” – Benjamin FRANKLIN
- “Chacune des 200 ampoules qui n’ont pas fonctionné m’a appris quelque chose dont j’ai pu tenir compte pour l’essai suivant.“ – Thomas EDISON
- “Il n’y a pas de signe plus évident de dérangement mental que de refaire sans cesse la même chose en escomptant un résultat différent.“ – Albert EINSTEIN
- “Échouer, échouer encore. Échouer mieux.” – Samuel BECKETT
La voie du succès est en effet pavée d’échecs. Si vous ne réussissez pas, vous apprenez. C’est la meilleure façon de faire que d’agir et de considérer vos “erreurs” de façon constructive.
Comme le dit Alexandre ROY, CTO de My Groom Service : “il n’y a que le premier pas qui coûte“. Je peux vous dire que j’ai été dans l’angoisse au moment de poster ma première vidéo de moi sur Linkedin. Puis j’ai agi en ayant peur. Peur des critiques, du qu’en dira-t-on, etc.
Et vous savez quoi ? Je n’ai reçu aucun retour négatif et cela m’a encouragé à continuer de faire des vidéos et de les poster. Et vous savez quoi ? Plus vous pratiquez, plus vous devenez bon.

2.2. Aimez les critiques
L’auteur vous conseille de ne pas rechercher les compliments mais, au contraire, les critiques. En effet, d’une manière générale, l’être humain a tendance à ignorer ce qui est désagréable pour ne retenir que ce qu’il veut bien entendre.
Or, les critiques vous permettent de progresser. Encore faut-il distinguer les critiques justifiées de celles injustifiées. Pour moi, une critique va être justifiée quand elle vient d’une personne qui a de l’expertise.
2.3. Prenez vos responsabilités
Si un projet auquel vous avez participé échoue, ne reportez pas la faute sur les autres. N’accusez que vous-même. Assumez-en intérieurement l’entière responsabilité. Mais cela de manière positive. Car si vous endossez la responsabilité, alors vous êtes en position d’agir.
En 2013, quand je suis allé travailler chez Poclain Hydraulics en Italie, je me suis retrouvé entre le marteau et l’enclume. En effet, j’étais chargé de la coordination d’un projet industriel entre le siège situé en France, un cabinet de conseil français en gestion de production et l’usine italienne de Modène.
Sauf qu’en arrivant, la direction de l’usine avait changée et ne souhaitait plus mettre en place mon projet. Je me suis retrouvé plusieurs mois à encaisser la pression du siège. Qui dois-je accuser ?
- La France de ne pas arriver à se faire obéir de l’Italie ?
- L’Italie de ne pas me donner les moyens d’agir ?
- ou moi de ne pas avoir validé avant de signer mon contrat la volonté de la direction italienne à déployer ce projet ?
J’ai choisi la troisième réponse. Car, même si je n’avais pas la présence d’esprit à l’époque, je sais aujourd’hui que c’est à moi de poser mes conditions et de ne pas dire “oui” à tout. Plus facile à dire qu’à faire mais en tous cas, c’est à moi de décider si je veux, à l’avenir me replonger dans des situations désagréables ou non !
2.4. Remettez-vous sans cesse en question
Paul ARDEN se plaît à écrire qu’on a tort d’avoir raison. En effet, pour lui, l’expérience est le contraire de la créativité. Si vous voulez prouver que vous avez raison, alors vous êtes sclérosé.
Comme pour le fait de prendre les critiques positivement, le fait de se remettre en question permet de travailler sur notre ego afin de vivre dans le présent. Pas dans le futur ou dans le passé, mais bel et bien dans le présent.
La remise en question est très liée également au fait de prendre ses responsabilités. Cependant, elle englobe également le côté positif. En effet, ce n’est pas parce que ce que vous faites aujourd’hui fonctionne que vous ne gagnerez pas à l’améliorer afin de tendre davantage vers votre but.
2.5. Ne cherchez pas à gagner un prix
Les prix sont décernés par des jurys qui s’accordent sur ce qui est connu. En d’autres termes, sur ce qui est à la mode. Comme disait Charles IVES, un compositeur américain : “Les prix ne sont que des certificats de médiocrité.”
Olivier Roland, entrepreneur, auteur et conférencier, parle de la “course des rats” afin de désigner le fait de jouer à qui mieux mieux avec ses semblables. Cela nous fait perdre la notion de ce qui est important pour nous – notre but, ce que nous aimons faire.
Moi aussi j’ai été touché par cela. J’ai toujours travaillé dur à l’école pour faire partie de la tête de classe, j’ai travaillé dur en prépa pour faire partie de la tête de classe, j’ai travaillé dur en école d’ingénieur pour faire partie du premier quart de la promotion, etc. Je n’ai réalisé qu’à 28 ans que ce qui me passionnait ce n’était pas l’ingénierie mais le marketing et la communication ! ^^
2.6. Entourez-vous des meilleurs
N’ayez pas peur de travailler avec les meilleurs, vous apprendrez bien plus qu’avec un sympathique Monsieur Tout-le-Monde. Voilà ce que vous dit Paul Arden. Je suis d’accord avec lui même si cela implique de sortir de sa zone de confort.
En effet, ces personne disposent du meilleur savoir-faire et feront de vous… le meilleur ! C’est ainsi que Marc ROUINA, que j’ai rencontré à un salon sur l’entreprendrait à Aubagne, m’a raconté s’être fait formé par Bertrand SERVENAY et Olivier LÉGUILLON, deux célèbres treillageurs désirant ardemment transmettre leur savoir-faire.
Et cela lui a notamment permis de travailler en 2009 dans l’une des 50 demeures du Cheikh Khalifa ben Zayed, émir d’Abou Dabi et président des Émirats arabes unis depuis 2004.

2.7. Inspirez-vous d’autres choses
Pour être vraiment original, chercher l’inspiration dans des sources inattendues. Sinon, vous allez faire la même chose que les autres. Voilà un conseil de Paul ARDEN que je mets déjà en application moi-même :).
La preuve ! Je suis en train de vous faire le résumé pratique d’un livre sur la publicité en prenant soin de transposer les enseignements de son auteur à la recherche d’emploi ;). Et dans le cadre de mon super défi de résumer de manière pratique 18 livres en 180 jours, j’aborde des catégories aussi variées que
- la communication,
- le marketing,
- le personal branding,
- et le développement personnel.
2.8. Voyez le positif dans le négatif
Être licencié peut vous faire progresser dans votre carrière. Voilà. C’est dit. Ce n’est pas de moi, c’est Paul ARDEN qui l’a écrit. Comment justifie-t-il cela ? Et bien de la manière la plus simple du monde.
Si vous êtes licencié selon Paul, ça signifie souvent que vous n’êtes pas en phase avec votre entreprise ou que ce poste n’est pas fait pour vous ! Cela vous indique donc que vous allez dans une direction qui n’est pas “bonne” pour vous et que vous devez changer de cap.
David LAROCHE, coach, formateur et conférencier international, explique dans le documentaire d’Anthony CHENE qui s’intitule “La puissance de l’intention” que le fait de vivre des expériences, a priori négatives comme un licenciement, sont en fait, des occasions de grandir et d’évoluer.
3. Les astuces concrètes de Paul
3.1. Partagez vos idées
Partagez tout ce que vous savez, vous en apprendrez d’autant plus ! Cela vous surprend ? Je peux comprendre. À l’école, on nous apprend à ne pas copier sur nos petits camarades et donc, par conséquence, à garder nos idées pour nous. Sauf que le fait de partager nous oblige à aller en chercher de nouvelles, et donc, à progresser.
Vous l’aurez compris. Le fil rouge est de progresser durant toute notre vie. En faisant des “erreurs”, en demandant des critiques constructives aux bonnes personnes, en se remettant en question et aussi en exprimant ses idées géniales à tout le monde. De toute manière, les idées sont à tout le monde, n’en revendiquez pas la propriété.
3.2. Accentuez le positif
Trouvez les points forts de votre candidature et grossissez-les comme un caricaturiste exagère les traits d’un visage. Du moment que votre idée possède un fond de vérité, vous pouvez l’amplifier à l’infini. Bon, ça, c’est le conseil de Paul. De mon côté, je vous invite plutôt à vous présenter sous votre meilleur jour en étant clair et en disant la vérité.
Concrètement, cela donne quoi ? Je peux dire que “je fais de la danse”, ou bien que “j’ai terminé premier d’une compétition de West Coast Swing au Centre des Congrès de Mandelieu-la-Napoule en juillet 2017 et cela devant 31 autres participants”. Laquelle de ces deux approches préférez-vous ?
Elles sont toutes les deux vraies et claires. La seconde est juste plus détaillées (lieu, date, nombre, résultat, noms, etc.) que la première et permet de mieux marquer l’esprit du recruteur. Attention ici à ne pas se brider avec de la fausse modestie. Le but est d’aider le recruteur à avoir la vision la plus juste de notre potentiel. Il pourra ainsi savoir qui il fait rentrer dans l’entreprise. Venez découvrir des techniques de vente pour accentuer le positif de votre candidature !
3.3. Éliminez le négatif
Évitez de dénigrer vos concurrents. Sinon, c’est-à-eux que vous ferez de la publicité, pas à vous. Pensez-vous que le recruteur à envie de signer avec une personne qui agit de la sorte ? Et quand bien même ce serait le cas, avez-vous envie d’intégrer une telle entreprise ?
Afin de vous aider à ne parler qu’en positif, je vous propose le petit jeu suivant : demandez par exemple à l’un de vos proches de
- vous signaler à chaque fois que vous utilisez des termes négatifs
- puis de vous inciter à redire ce que vous venez de dire mais uniquement en utilisant des termes positifs.
Sophie MICONNET, hypnothérapeute spécialisée dans les thérapies brèves, m’a confié utiliser une “boîte à meuh” avec ses clients.
Cela vous permettra de passer de l’incompétence inconsciente à l’incompétence consciente. Cette transition est frustrante car vous prenez conscience de ce que vous souhaitez changer. Puis vous passerez à l’étape suivante : la compétence consciente. C’est le moment où vous réalisez vous-même que vous avez dit quelque chose de négatif et vous vous corrigez tout seul.
Enfin, la dernière étape : la compétence inconsciente. Ça y est le changement est réalisé, vous ne parlez quasiment plus qu’en termes positifs. Félicitations ! Tout est une question d’habitude à prendre. Gardez à l’esprit que l’important n’est pas de parler en positif 100% du temps mais le plus souvent possible 🙂

3.4. Ne promettez pas ce que vous ne pouvez pas réaliser
J’insiste particulièrement sur ce point. Vous devez être conscient de vos capacités. Si le poste exige de vous quelque chose que vous ne connaissez ou ne maîtrisez pas, renseignez-vous auprès du recruteur si cela est important pour le poste.
Si cela ne l’est pas, vous voilà rassuré. Si, par contre, ça l’est, il est important de trouver une solution pour acquérir cette capacité. Une des compétences recherchée pour le poste est la négociation ? Pourquoi ne pas lire un livre sur le sujet ? Ou bien contacter un expert qui vous partagera son expérience ? Ou bien vous entrainer à négocier pendant 2 jours tout ce que vous achetez ?
En agissant avec transparence et pro-activité, vous établirez non seulement une relation de confiance mais, en plus, vous serez capable de parer à toute éventualité identifiée ! 🙂 Pour découvrir plus de détails sur comment acquérir des compétences, je vous invite à lire cet article.
3.5. Déchiffrez les objectifs de votre interlocuteur
Tous les clients ont une ambition personnelle dit Paul ARDEN. Et vous, savez-vous quelle est celle du recruteur ? Si ce dernier fait parti d’un cabinet de recrutement, il est fort à parier qu’il vous donnera plein de conseils sur l’entreprise qui propose le poste. En effet, s’il arrive à vous placer, il gagnera de l’argent.
Pour mon dernier poste en tant qu’ingénieur, je me suis fait “chassé” par un cabinet et la recruteuse qui s’est occupé de moi m’a expliqué comment je devais me comporter avec mes futurs interlocuteurs pour avoir leur feu vert. Et ça aide quand on arrive en entretien et qu’on a en face de nous le directeur de la filiale, le directeur des opérations et le responsable du bureau d’études ! ^^
Et si le recruteur est en interne de l’entreprise qui propose le poste ? Renseignez-vous depuis quand cette dernière recrute et ce qui est arrivé à votre prédécesseur le cas échéant. Cela vous permettra d’en savoir plus sur les enjeux du recrutement. Agirez-vous de même façon si vous appreniez que c’est une création de poste qui date d’il y a quelques semaines ou bien si c’est un remplacement à réaliser en urgence car le responsable du service part en congé paternité d’ici moins d’un mois ? Il me semble que dans la seconde situation joue à votre avantage, vous ne trouvez pas ?
3.6. Ne restez pas sur un refus
En atelier de groupe, Kaoutar, une jeune femme de 24 ans a remonté un problème qu’elle rencontrait fréquemment lors de ses entretiens. Elle m’a dit : “Jeff, on me dit à chaque fois que je suis trop jeune pour le poste !”
Je lui ai conseillé de se comporter comme un médecin qui réalise un diagnostic. Le fait d’être “trop jeune” est un symptôme, ce n’est pas la maladie. L’idée est donc ici de poser des questions pour identifier de quelle maladie il s’agit afin de savoir quel traitement adopter.
Je m’explique, si Kaoutar demande en quoi le fait d’être jeune est incompatible avec le poste – avec une réelle intention de compréhension – elle va peut-être découvrir que le besoin réel du recruteur est, en fait, d’avoir quelqu’un capable d’atteindre l’objectif financier en totale autonomie sous trois mois.
Voilà, la maladie est identifiée. Maintenant, passons au traitement. Si Kaoutar ne se sent pas en capacité de faire cela, le mieux selon moi est de décliner l’offre. Le mal est incurable, il n’y a rien à faire pour l’instant. Si, par contre, Kaoutar a déjà fait cela par le passé, elle peut donner au recruteur un exemple au recruteur montrant qu’elle a cette compétence. Voilà un traitement capable de vaincre la maladie et de rassurer le recruteur.
Cliquez-ici pour en savoir plus sur ces techniques d’investigation. J’y ai consacré un article entier.
3.7. Trouvez votre slogan
Je me rappellerai longtemps cet atelier réalisé dans le cadre du salon APEC au Pasino d’Aix-en-Provence en 2015. L’animateur avait parlé d’un cadre commercial qui, à cause de son âge avancé, ne parvenait pas à trouver du travail.
Après avoir analysé le parcours de ce dernier, il s’est rendu compte qu’il rapportait à son entreprise trois fois plus qu’il ne coûtait. Quel bel élément pour, non seulement marquer le recruteur mais également se débarrasser des préjugés liés à l’âge.
Si vous voulez une méthode pour trouver votre propre “slogan”, je vous invite à lire la partie qui s’intitule “1. Trouver une phrase d’accroche pour votre candidature” de l’article suivant en cliquant ici !
3.8. Adoptez les couleurs de l’entreprise dans vos candidatures
Ok, je vous l’accorde, nous ne sommes pas des publicitaires comme Paul ARDEN. Cependant, nous pouvons reprendre ce conseil en l’appliquant à notre CV et à notre lettre de motivation.
En effet, pourquoi ne pas reprendre le code couleur de l’entreprise lors de la réalisation de ces deux éléments de candidatures ? Cela montrera que vous avez pris le temps de vous renseigner sur l’entreprise et témoignera de votre intérêt pour cette dernière.
Lorsque j’ai candidaté chez Haribo en 2015, ma lettre de motivation présentait le même code couleur que celui des fraises Tagada. En effet, je postulais dans l’usine qui les fabriquait ;).
3.9. Impliquez le recruteur
Utilisez un croquis et expliquez-le lui par exemple. Cela permet de faire participer le recruteur. Au moment même où j’écris ces lignes, je me rends compte qu’il y a beaucoup de parallèles à faire avec le livre “Sachez-vous vendre” d’Olivier WARROT dont j’ai fait un résumé pratique. Allez y jeter un oeil, vous allez adorer, c’est très méthodique.
Paul ARDEN et Olivier WARROT partagent selon moi la même philosophie. Le fait que faire participer le recruteur va vous permettre de créer un vrai lien humain avec lui. Vous allez ainsi l’inviter à sortir du cadre de l’entretien en lui faisant se servir de son imagination.
Et puis, on peut en faire des choses, croyez-moi ! Dans cet article j’explique que j’ai dansé avec une recruteuse et que je suis passé à l’étape suivante du processus de recrutement. Alors bien entendu, j’ai beaucoup d’expérience car cela fait des années que je pratique. Je ne vous demande pas de refaire la même chose que moi dès demain. Je souhaite juste vous montrer qu’il est possible de faire énormément de choses avec l’entraînement ;). Et, le plus important, dans tous les conseils que je vous donne, ne prenez que ce qui est bon pour vous 🙂

4. Osez agir différemment des autres
Voici le conseil de Paul : “Quand c’est infaisable faites-le, si vous ne le faites pas, ça n’existe pas.” Selon lui, une idée nouvelle peut paraître bizarre ou idiote ou les deux. Pour en juger, un simple descriptif ne suffit pas, il faut du concret.
Mais pourquoi agir ainsi ? Parce que selon l’auteur nous avons tous des blocages et nous devons nous débloquer. Comment ? En oubliant nos inhibitions et en cessant de nous demander si nous avons raison.
Là, la question n’est pas d’agir comme tout le monde. Mais bien d’agir différemment de la majorité. Ne soyez pas à la mode, prenez des risques vous dit Paul ! Car une fois débloqué, vous aurez ainsi un avantage décisif.
“Si vous n’arrivez pas à résoudre un problème, c’est parce que vous suivez les règles.” – Paul ARDEN
Que pensez-vous d’une publicité pour une moto dans un magazine féminin, ou même une publicité pour de la lingerie dans une revue de moto ? Que pensez-vous d’offrir votre sélection des meilleurs produits de beauté bio à la responsable des achats d’une entreprise de cosmétique bio ? N’y a-t-il pas meilleure preuve de votre savoir-faire en terme de sélection de produits pour apporter le plus de valeur ajoutée au consommateur final ? À méditer 😉
Conclusion
Paul ARDEN souligne dans son livre l’importance d’avoir un projet et un état d’esprit adéquat pour réussir à le mener à bien. Il donne, en outre, quelques astuces afin de mieux se vendre soi-même.
La philosophie de Paul ARDEN se rapproche beaucoup de celle d’Olivier WARROT tout en étant moins méthodique mais plus axée sur le bon état d’esprit à avoir.
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Je touche une petite commission si vous passez par ce lien Amazon (ça ne change pas le prix du livre), cela m’aide à entretenir ce blog, merci si vous le faites ! 😉
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Dites-moi en commentaire laquelle de ces techniques vous avez le plus envie de mettre en application !
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Des actions concrètes, une méthode atypique. Ce que vous allez lire n’est pas un discours que l’on a l’habitude d’entendre dans le monde impitoyable de l’emploi. OUPS pas de terme négatif !! J’applique déjà l’un des principes de Jeff en parlant plus tôt de challenges et de défi.. car avec cette nouvelle révolution du recrutement, vous allez apprendre a mieux connaître vos capacités et à mener la danse en entretien; MAIS surtout avant toute chose savoir ce que l’on veut. Chose qui est abordée de manière stérile dans les différents outils proposés par les acteurs de l’emploi ( On a tous fait le fameux quiz êtes vous fait pour ce job? 😁) . Grâce a la méthode de Jeff qui arrive à allier subtilement projet pro et développement personnel ( team Miracle morning !), on arrive facilement à cerner notre POURQUOI et Jeff nous accompagne afin que l’on puisse définir un objectif mesurable, large et spécifique.
Ces conseils et outils SMART sont là pour nous aider à définir un projet qui nous tiens à coeur et à nous surpasser pour arriver à travailler le comment pour ENFIN parvenir à atteindre la finalité. Le meilleur conseil pour ma part reste le fait de cerner les besoins de mon interlocuteur. Exercice complexe qui m’a aidée à sortir de ma zone de confort! J’ai pu m’entraîner à mieux aiguiller mon discours et surtout à échanger avec des experts afin de légitimer ma position face au recruteur. Cela me permet d’une part d’étoffer mon projet pro et d’autre part d’avoir des informations liées à la tendance. Cela ne laisse pas les recruteurs indifférents croyez moi!
En revanche , petit désaccord sur l’idée que la critique doit être uniquement justifiée par une personne ayant de l’expertise. Dans ce cas là, un professeur , un tuteur ou tout simplement un manager auraient le droit de nous dire si l’on est capable ou si l’on est pas fait pour telle ambition? Une personne ayant dans l’expérience dans les grandes boîtes peut elle se permettre de dire si l’on a tel profil et quel chemin doit on suivre car ” elle a plus expertise que nous ?” L’expertise c’est bien mais savoir ce que l’on vaut c’est encore mieux. Et Jeff est aussi là pour nous aider à faire connaissance avec notre super potentiel. Merci encore 👍
Merci Kaoutar :D. Et tu as raison de souligner la partie sur les critiques. À mes yeux, il est important de suivre les conseils de personnes qui s’y connaissent. Certes, mais ces conseils doivent également être constructifs par rapport à notre rêve. Si vous avez un rêve et qu’un expert vous dit que ce n’est pas possible, alors allez demander l’avis d’autres experts ! Quand je voulais donner des cours sur la recherche d’emploi dans le supérieur, j’avais contacté un consultant en ressources humaines que je connaissais. Il m’a dit qu’il fallait au moins 20 ans d’expérience pour se faire. J’en ai parlé à ma coach Nicole LICCIARDI qui donnait le même type de cours que le consultant. Résultat : un an après je donnais des cours à l’IUT d’Aix-en-Provence sur l’orientation professionnelle et la recherche d’emploi ! 😀